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lundi 14 juillet 2008

AL MUTAMID - POEME A LA MEMOIRE DE SES ENFANTS



AL MUTAMID,
PRINCIPE POETA DELLA SPAGNA MUSULMANA
CON REGGIA A SIVIGLIA

Al-Mùtamid, principe poeta della Spagna musulmana, con reggia a Siviglia.

Apparteneva alla dinastia dei Banu-Abbad e proprio questo principe aveva
invitato l’esitante e timoroso delle onde, alla sua corte, nella quale nel 1078 pervenne il
massimo poeta musulmano siciliano dell’epoca Ibn Hamdìs.

Nel 1091 nella
battaglia contro gli Almoràvidi, Al-Mùtamid perdette i due figli preferiti Al-
Fath e Yazid, oltre al suo regno. Imprigionato, fu condotto ad Aghmat in Marocco in un carcere ove compose per i giovani figli caduti dei versi struggenti :

« Dicono di sopportare con pazienza. Nulla potrà alla pazienza condurmi ;
mai cesserò di piangere tutti i giorni della mia vita.
Due astri sono caduti dal cielo, Al-Fath
e suo fratello Yazid ;il cielo ne ha forse notizia ?

Vediamo ogni notte le stelle in grave cordoglio,
che affranto mostrano il volto, e con loro la luna ;
piangono i due astri di cui m’hanno privato. E dovrei sopportare ?
Non trova scusa per sopportare il mio cuore.
Per sempre piangano le nubi tanta sventura,
chè avrà perdono il pianto sparso senza tregua sui figli.

Su di voi si abbattè la sventura, e in vita io rimango ;
mi si chiama fedele, e sono diventato traditore !
…Con me le sorelle che per voi si struggono, e la madre,
che rinserra nel petto bruciante dolore.
Non v’è pioggia che possa eguagliarne le lagrime,
pur se dà ascolto al rimprovero della pietà.

SEVILLE
Place d'Espagne




Al-Mùtamid, prince et poète de l'Espagne musulmane dont le Royaume est sis a Seville apartenait à la dynastie des Banu-Abbad et c'est ce prince qui avait invité à sa cour le poète Ibn rasiq, auteur de "J'ai demandé à la Terrre" qui avait tant hésité en raison de la terreur du mal de mer et qui reçut également, en 1078, la visite du plus grand poète sicilo musulman de l'époque Ibn Hamdis.

En 1091, lors de la bataillle contre les HALMOHADES, Al-Mùtamid perdit ses deux fils préférés, Al-Fath et Yazid outre son royaume. Emprisonné, il fut conduit à Aghmat, au Maroc où de sa prison il écrivit en leur hommage un poème déchirant :

"On me dit de supporter mon sort avec patience; rien ne pourra m'y conduire; je ne cesserai pas un seul jour de pleurer sur leur sort. Deux astres sont tombés du ciel; Al-Fath et son frère Yazid; le ciel a-t-il de leurs nouvelles ? Nous voyons chaque nuit les étoiles et la lune, pleines de tristesse nous montrer leur visage douloureux; elles pleurent toutes les deux astres dont elles m'ont privé.

"Et je devrais supporter cela ?

"Je ne trouve aucun remède pour supporter la souffrance de mon coeur.

"Que les nuages pleurent sur ce malheur, car leurs pleurs incessants conduisent au pardon de celui qui pleure ses enfants.

"Le malheur s'est abattu sur vous, alors que moi je suis toujours là.

"On me dit fidèle et je ne suis qu'un traître !

"Que me soutiennent les soeurs et la mère qui étreintes par l'angoisse sentent en leur poitrine une brûlure cuisante".

Il n'est pas de pluie qui puisse égaler leurs larmes, même par l'écoute de la piété.

Le mausolée d'Al Mutamid est situé au Sud
de Marrakech en direction
de l'Ourika dans le village d'Aghmat


6 commentaires:

Tiago Borges a dit…

parabéns pelo blog está muito bonito....

Anonyme a dit…

... et moi je suis toujours là.
La honte d'exister encore après ses enfants. La pire des punitions.
Rosaire

HORTENSIA a dit…

Marie, magnifique poeme ! quelle expression dans ces paroles je pense que la langue arabe est l'une des plus grandes richesses dans la transmission des sentiments!Trés beau !!

Anonyme a dit…

heureusement il y avait des berberes almoravides qui ont su arreter ce malade delinquant , epris des femmes et de l'alcool ...et de la tyrannie arabe en andalousie . lorsque il a declaré la guerre contre les berberes qui l'ont delivré des armées espagnoles. alors c'est un traitre qui a demandé de l'aide des espagnoles contre les musulmans ammoravides.. alors bien fait pour sa gueule! en residence surveillée a mort...rendre a cesar ce qui est a cesar ! vive les imazighens.

Anonyme a dit…

je ne croit pas que ce personnage qui fut un grand poète si vénéré eu été si tyrannique que tu le signal il te faut te remettre dans le conteste de l'époque ou tous les pays étaient des royaumes et la tyrannie maintenait malheureusement leur pouvoir tu peux prendre en comparaison ce qui ce passe aujourd'hui dans les pays musulmans

ericurga a dit…

J'aurais voulu être un ciel nuageux pour pleuvoir avec ses larmes, rendre à la nuit ses ténèbres, et cacher à nos vues les étoiles, merveilles à jamais lointaines, qui nous parlent des absents et qu'enfin jaillissant de notre peine partagée, chaque goutte de pluie, scintille de nos amours.