(Basse Autriche)
ni dénier le droit du sang dans les règles de la succession.
Rodolphe a huit mois, l'Autriche s'engage dans la guerre en Italie du Nord contre la France et Napoléon. Les lettre de Sissi à son mari et les réponses de celui-ci sont la preuve d'une passion sans limites.
Rodolphe grandit. Il est très proche de sa mère qu'il trouve intelligente, belle, élégante et regrette de ne pas la voir plus souvent. Il voyage, chasse mène une vie de rêve. Mais le temps passe : il faut songer à une union et voilà que pour des motifs politiques qui ont toujours existé dans ce genre d'union, le roi Léopold II de Belgique, marié à une Habsbourg de 17 ans plus jeune que lui et dont l'union n'est vraiment pas une réussite, a une fille de quinze ans, pas jolie, et on pense plutôt à proposer la soeur aînée déjà mariée mais dont l'union est sur le point de se terminer et qui vit seule à Vienne, ayant épousé un homme exécrable qui la trompe à tour de bras. Et voilà qu'une grand réception est donnée pour cette rencontre et en même temps fiançailles. Rodolphe arrive, baise la main de la jeune fille, lui offre une superbe bague en saphir et brillants. Sissi est inquiète car, connaissant ce fils volage, elle a lieu de craindre une suite désastreuse.
Sissi est intelligente, et son intuition lui fait prévoir les choses avec réalisme. Elle ne se trompe pas, car la suite est passée à l'histoire sous le nom du "drame de Mayerling".
L'enquête officielle conclut à un double suicide-homicide et cette explication est celle le plus souvent acceptée par les cinéastes.
Mais les historiens attentifs sont très prudents et aujourd'hui encore, après plus de cent ans, reconnaissent que les faits sont toujours enveloppés de mystère.
Le prince héritier Rodolphe aurait dû succéder à son père François-Joseph, dont le règne dura 68 ans et fut le plus long de toute l'histoire d'Europe.
Mary Vetsera, par contre, était encore mineure. Sa mère, acharnée à l'ascension sociale, avait vu initialement d'un bon œil l'idylle de fille avec le Prince, sans prendre vraiment conscience de la folle passion de cette dernière envers le Prince, passion nullement partagée. Rodolphe avait une épouse légitime qui lui avait donné une fille et même une maîtresse "officielle" dont l'existence était connue de tout le monde.
Le drame se joua en moins de deux mois. La toute jeune Mary, au cours du mois de décembre précédent, attira au "Prater" l'attention du Prince par ses regards appuyés et dans une rencontre ultérieure arriva à le convaincre de le rencontrer de façon plus intime en dehors de Vienne. Une battue de chasse convenait à merveille.
Rodolphe se laissa convaincre, en pensant d'avoir simplement à rajouter le nom de la Vetsera à la longue liste de ses rencontres sans lendemain, mais Mary, par contre était obnubilée par la passion et nul ne sait quels fol espoir passait dans sa tête.
Quels événements s'inscrivirent au cours de de la nuit du drame sur cette toile de fond minable ?
L'historien Jean des Cars a affirmé dans un livre très récent que l'Impératrice Zita,
née à Viareggio, en Italie, en tant que énième fille du Duc de Parme, qui avait régné pendant deux ans (1916-1918) sur l'empire d'Autriche-Hongrie à la mort de François-Joseph, jusqu'à la fin de la Grande Guerre, à laquelle elle avait vainement essayé de s'opposer, lui aurait déclaré en 1982 que la mort des deux amants était le fait d'un assassinat pur et
simple, lié à des facteurs uniquement politiques,car
tout le monde