DON JUAN
LE BOLERO DE RAVEL
LA SARDANA de R. Trajan
Don Juan - CADIX d'Albeñiz
José Torrès naquit à Séville à Triana, le quartier des gitans . Sa mère avait quitté son mari et en Espagne, la loi était implaccable pour l'épouse qui avait quitté le domicile conjugal; le mari s'en prévalut; la maman dut travailler à l'usine pour faire vivre sa nichée.
José ne pense qu'à la danse. Son père et sa mère avaient remarqué, alors qu'il n'avait pas un an, que leur dernier-né entendant les cloches , se balançait sur sa petite chaise en accord de rythme parfait avec chaque battement.
Il se donne un mal fou, danse dans les rues, suit toutes les orgues de Barbarie et finit non sans mal par devenir danseur étoile du Liceo avec des programmes tels que Thaïs, Faust, Aida...
Quelque temps plus tard sa soeur va à Paris, et lui tenté par cet Eldorado l'y rejoint. Il y trouve à la gare une jeune fille pauvrement vêtue et pleine de problèmes. Lui qui croyait traverser la ville à bord d'un taxi s'engoufre dans les tunnels, couloirs de metro...tel est le premier contact avec son Paradis.
Il y connaît l'enfer des émigrants. Il cherche du travail : danser, sa soeur n'ayant pas les moyens de subvenir à ses besoins, il accepte n'importe quoi car il doit manger, s'exhibe dans des numeros de danse dans des bars sordides où il s'habille dans les courants d'air, les allées et venues des lavabos, des bousculades. Il passe de nombreuses auditions sans succès, mais aucun échec ne parvient à le décourager.
Après bien des déboires, la chance se manifeste. Le Directeur du théâtre des Arts montant une série de spectacles de danse lui fait dire qu'il lui réserverait volontiers la salle pour un récital. C'est un succès sans précédents, c'est la gloire, la consécration.
A partir de ce jour José Torrès ne cesse d'enchaîner les uns après les autres des récitals qui l'emmènent dans le monde entier, il va griser par son charme, son génie vraiment unique, sa beauté sa bonté sur des musiques d'Albeñiz, de Falla, Goyesques, Seguedilles.
Les titres des journaux : Si la danse avait un Dieu - Carrière hors série - Miracle d'un art qui touche et galvanise tous les publics...un rayonnement émane de lui...
L'apport personnel de José Torrès marquera la danse espagnole.
J'ai eu la chance d'assister à un grand nombre de ses spectacles, je ne trouve pas de mots.
JOSE TORRES
"Le danseur seul"
par Jeanne Ranay
Ed. Durassié & Cie
Malakoff (Seine)
SEVILLA D'Albeñiz
José Torrès naquit à Séville à Triana, le quartier des gitans . Sa mère avait quitté son mari et en Espagne, la loi était implaccable pour l'épouse qui avait quitté le domicile conjugal; le mari s'en prévalut; la maman dut travailler à l'usine pour faire vivre sa nichée.
José ne pense qu'à la danse. Son père et sa mère avaient remarqué, alors qu'il n'avait pas un an, que leur dernier-né entendant les cloches , se balançait sur sa petite chaise en accord de rythme parfait avec chaque battement.
Il se donne un mal fou, danse dans les rues, suit toutes les orgues de Barbarie et finit non sans mal par devenir danseur étoile du Liceo avec des programmes tels que Thaïs, Faust, Aida...
Quelque temps plus tard sa soeur va à Paris, et lui tenté par cet Eldorado l'y rejoint. Il y trouve à la gare une jeune fille pauvrement vêtue et pleine de problèmes. Lui qui croyait traverser la ville à bord d'un taxi s'engoufre dans les tunnels, couloirs de metro...tel est le premier contact avec son Paradis.
Il y connaît l'enfer des émigrants. Il cherche du travail : danser, sa soeur n'ayant pas les moyens de subvenir à ses besoins, il accepte n'importe quoi car il doit manger, s'exhibe dans des numeros de danse dans des bars sordides où il s'habille dans les courants d'air, les allées et venues des lavabos, des bousculades. Il passe de nombreuses auditions sans succès, mais aucun échec ne parvient à le décourager.
Après bien des déboires, la chance se manifeste. Le Directeur du théâtre des Arts montant une série de spectacles de danse lui fait dire qu'il lui réserverait volontiers la salle pour un récital. C'est un succès sans précédents, c'est la gloire, la consécration.
A partir de ce jour José Torrès ne cesse d'enchaîner les uns après les autres des récitals qui l'emmènent dans le monde entier, il va griser par son charme, son génie vraiment unique, sa beauté sa bonté sur des musiques d'Albeñiz, de Falla, Goyesques, Seguedilles.
Les titres des journaux : Si la danse avait un Dieu - Carrière hors série - Miracle d'un art qui touche et galvanise tous les publics...un rayonnement émane de lui...
L'apport personnel de José Torrès marquera la danse espagnole.
J'ai eu la chance d'assister à un grand nombre de ses spectacles, je ne trouve pas de mots.
JOSE TORRES
"Le danseur seul"
par Jeanne Ranay
Ed. Durassié & Cie
Malakoff (Seine)
3 commentaires:
le pianiste de jose torres fut longtemps Ramon Tragan .Ramon Tragan était aussi compositeur:la sardana,sor maria del amor......
welcomele pianiste de jose torres fut longtemps Ramon Tragan .Ramon Tragan était aussi compositeur:la sardana,sor maria del amor......
Ramon Tragan a composé aussi:Lamajor enamorada(tonadilla);Ay que nino el amor(tonadilla);de mi frio eres calor;la maja celosa(tonadilla);Silneta valenciana
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