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dimanche 26 octobre 2008

RUDOLF NOUREEV (1938-1993) LE PLUS GRAND DANSEUR DU XX° SIECLE


Roudolf Khametovitch Noureev (ou Noureïev ou Noureyev ; en russe : Рудольф Хаметович Нурeев (ou Нуриев) ; en tatar : Rudolf Xämät ulı Nuriev) est un danseur étoile né le 17 mars 1938 en Union Soviétique pendant un voyage en train un peu avant Irkoustsk vers Vladivostok . Après avoir été danseur soliste au Kirov, il se fait naturaliser autrichien. Il était doté d'une technique exemplaire.

Il fut l'un des meilleurs interprètes du répertoire classique mais il affirma aussi son talent dans la danse contemporaine.

En 1963, il danse dans Marguerite et Armand avec Margot Fonteyn au Royal Opera House de Londres puis dans Bach Suite en 1983. Egalement chorégraphe, il fut directeur de la danse à l'Opera de Paris (1983-1989) . Admirateur de l'école française et inconditionnel de Bournonville et de Petipa, luttant contre la mort, il remonte deux œuvres de ce dernier : Raymonda : (1898) et la Bayadère (1877).

Ce fut aussi l'un des premiers danseurs qui s'intéressa de nouveau au répertoire baroque.

Il est décédé du sida le 6 janvier 1993 près de Paris Il est enterré au cimetière russe de Sainte Geneviève-des-bois (Essonne)




Le lundi 6 mai le caveau de Rudolf Noureev fut inauguré au cimetière russe de Ste Geneviève des bois.
C'est Erio Frigerio, décorateur qui en a assuré la conception et la décoration
Ce caveau se présente sous la forme d'un Kilim que Noureev affectionait réalisé en mosaïque..

jeudi 23 octobre 2008

JOSE TORRES - LE DANSEUR SEUL



Photos noir et blanc : STUDIO HARCOURT
























DON JUAN



LE BOLERO DE RAVEL





















LA SARDANA de R. Trajan
























Don Juan - CADIX d'Albeñiz
























SEVILLA D'Albeñiz







José Torrès naquit à Séville à Triana, le quartier des gitans . Sa mère avait quitté son mari et en Espagne, la loi était implaccable pour l'épouse qui avait quitté le domicile conjugal; le mari s'en prévalut; la maman dut travailler à l'usine pour faire vivre sa nichée.

José ne pense qu'à la danse. Son père et sa mère avaient remarqué, alors qu'il n'avait pas un an, que leur dernier-né entendant les cloches , se balançait sur sa petite chaise en accord de rythme parfait avec chaque battement.

Il se donne un mal fou, danse dans les rues, suit toutes les orgues de Barbarie et finit non sans mal par devenir danseur étoile du Liceo avec des programmes tels que Thaïs, Faust, Aida...

Quelque temps plus tard sa soeur va à Paris, et lui tenté par cet Eldorado l'y rejoint. Il y trouve à la gare une jeune fille pauvrement vêtue et pleine de problèmes. Lui qui croyait traverser la ville à bord d'un taxi s'engoufre dans les tunnels, couloirs de metro...tel est le premier contact avec son Paradis.

Il y connaît l'enfer des émigrants. Il cherche du travail : danser, sa soeur n'ayant pas les moyens de subvenir à ses besoins, il accepte n'importe quoi car il doit manger, s'exhibe dans des numeros de danse dans des bars sordides où il s'habille dans les courants d'air, les allées et venues des lavabos, des bousculades. Il passe de nombreuses auditions sans succès, mais aucun échec ne parvient à le décourager.

Après bien des déboires, la chance se manifeste. Le Directeur du théâtre des Arts montant une série de spectacles de danse lui fait dire qu'il lui réserverait volontiers la salle pour un récital. C'est un succès sans précédents, c'est la gloire, la consécration.

A partir de ce jour José Torrès ne cesse d'enchaîner les uns après les autres des récitals qui l'emmènent dans le monde entier, il va griser par son charme, son génie vraiment unique, sa beauté sa bonté sur des musiques d'Albeñiz, de Falla, Goyesques, Seguedilles.

Les titres des journaux : Si la danse avait un Dieu - Carrière hors série - Miracle d'un art qui touche et galvanise tous les publics...un rayonnement émane de lui...

L'apport personnel de José Torrès marquera la danse espagnole.




J'ai eu la chance d'assister à un grand nombre de ses spectacles, je ne trouve pas de mots.


JOSE TORRES
"Le danseur seul"
par Jeanne Ranay
Ed. Durassié & Cie
Malakoff (Seine)



mardi 7 octobre 2008

CANNE ONDEGGIANTI di Enzo GANCITANO



Canne ondeggianti


Sembra lo scorrere di acque
il rumore delle canne ondeggianti
percosse dal vento di scirocco,
mentre l’ombra ristoratrice
dei cipressi
allevia le stanche membra
del campagnolo madido.

I raggi lucenti del sole
non riescono a scoprire
i verdi frutti dell’ulivo,
ma forgiano una patina di giallo
sulle foglie mobili delle viti.

Il silenzio e il profumo
dell'arsa terra di agosto
guidano i passi pesanti
dei podisti
nell’ondulante quieto circuito
di Santa Maria.


Enzo Gancitano