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samedi 26 juillet 2008

RODOLPHE ET LES SECRETS DE MAYERLING



Château de Laxenburg
(Basse Autriche)




Le 21 août 1858 naît au château de Laxenburg en Basse Autriche, le troisième enfant de l'impératrice Elizabeth d'Autriche (Sissi, orthographe allemande : Sisi) et l'empereur François-Joseph, prénommé Rodolphe. Elle souffre, mais ce dont elle souffre le plus est l'impudeur, le protocole exigeant que l'accouchement se déroule en public, afin
que nul ne puisse contester une descendance
ni dénier le droit du sang dans les règles de la succession.


Rodolphe a huit mois, l'Autriche s'engage dans la guerre en Italie du Nord contre la France et Napoléon. Les lettre de Sissi à son mari et les réponses de celui-ci sont la preuve d'une passion sans limites.

Rodolphe grandit. Il est très proche de sa mère qu'il trouve intelligente, belle, élégante et
regrette de ne pas la voir plus souvent. Il voyage, chasse mène une vie de rêve. Mais le temps passe : il faut songer à une union et voilà que pour des motifs politiques qui ont toujours existé dans ce genre d'union, le roi Léopold II de Belgique, marié à une Habsbourg de 17 ans plus jeune que lui et dont l'union n'est vraiment pas une réussite, a une fille de quinze ans, pas jolie, et on pense plutôt à proposer la soeur aînée déjà mariée mais dont l'union est sur le point de se terminer et qui vit seule à Vienne, ayant épousé un homme exécrable qui la trompe à tour de bras. Et voilà
qu'une grand réception est donnée pour cette rencontre et en même temps fiançailles. Rodolphe arrive, baise la main de la jeune fille, lui offre une superbe bague en saphir et brillants. Sissi est inquiète car, connaissant ce fils volage, elle a lieu de craindre une suite désastreuse.

Sissi est intelligente, et son intuition lui fait prévoir les choses avec réalisme. Elle ne se trompe pas, car la suite est passée à l'histoire sous le nom du "drame de Mayerling".

L'Imperatrice SISSI


Depuis plus d'un siècle cet événement a fait pleurer l'Europe entière et rempli les caisses des cinéastes avides de mystère et de récits scabreux.

Dans la nuit du 29 au 30 janvier 1889 Rodolphe est trouvé mort d'un coup de pistolet dans ses appartements du château de Mayerling, peu éloigné de Vienne, où il se trouvait depuis quelques jours sous prétexte d'une partie de chasse, avec une compagne occasionnelle du nom de Mary Vetsera, tuée elle-même avec la même arme à travers un oreiller destiné à affaiblir le bruit du coup.

L'enquête officielle conclut à un double suicide-homicide et cette explication est celle le plus souvent acceptée par les cinéastes.
Mais les historiens attentifs sont très prudents et aujourd'hui encore, après plus de cent ans, reconnaissent que les faits sont toujours enveloppés de mystère.
Le prince héritier Rodolphe aurait dû succéder à son père François-Joseph, dont le règne dura 68 ans et fut le plus long de toute l'histoire d'Europe.
Mary Vetsera, par contre, était encore mineure. Sa mère, acharnée à l'ascension sociale, avait vu initialement d'un bon œil l'idylle de fille avec le Prince, sans prendre vraiment conscience de la folle passion de cette dernière envers le Prince, passion nullement partagée. Rodolphe avait une épouse légitime qui lui avait donné une fille et même une maîtresse "officielle" dont l'existence était connue de tout le monde.
Le drame se joua en moins de deux mois. La toute jeune Mary, au cours du mois de décembre précédent, attira au "Prater" l'attention du Prince par ses regards appuyés et dans une rencontre ultérieure arriva à le convaincre de le rencontrer de façon plus intime en dehors de Vienne. Une battue de chasse convenait à merveille.
Rodolphe se laissa convaincre, en pensant d'avoir simplement à rajouter le nom de la Vetsera à la longue liste de ses rencontres sans lendemain, mais Mary, par contre était obnubilée par la passion et nul ne sait quels fol espoir passait dans sa tête.
Quels événements s'inscrivirent au cours de de la nuit du drame sur cette toile de fond minable ?
L'historien Jean des Cars a affirmé dans un livre très récent que l'Impératrice Zita,

née à Viareggio, en Italie, en tant que énième fille du Duc de Parme, qui avait régné pendant deux ans (1916-1918) sur l'empire d'Autriche-Hongrie à la mort de François-Joseph, jusqu'à la fin de la Grande Guerre, à laquelle elle avait vainement essayé de s'opposer, lui aurait déclaré en 1982 que la mort des deux amants était le fait d'un assassinat pur et
simple, lié à des facteurs uniquement politiques,car

Rodolphe avait des idées libérales qui ne plaisaient pas à
tout le monde


L'histoire du suicide n'était qu'une fable destinée à couvrir la vérité, puisque Rodolphe ne nourrissait aucun sentiment passionnel vis-à-vis de la jeune Vetsera.

Suicide ? Assassinat ? Nous pouvons admettre désormais que nous ne connaîtrons jamais la vérité...

dimanche 20 juillet 2008

IL SORRISO DEI POVERI una bellissima poesia di Enzo Gancitano





Il sorriso dei poveri
___

Il sorriso che i poveri ti porgono
non è dileggio nè altèra derisione
non è pacata replica al fato
ma muto desiderio di abbraccio
aspirazione onirica di donare
amarezza di non avere e non potere dare .

Il sorriso che i poveri ti danno
è serenità del vivere di poco
fiaccola nell’arcana notte della vita
eclissi dei cupi momenti
declino dei lampi dell’ira e del gemito
monito eterno per gli inappagati
fede nell’Alto e nel Giusto.

Nel sorriso che i poveri ti offrono
chiare appaiono le parole
“scusate se siamo poveri”.















Le sourire des pauvres
_____

Le sourire que les pauvres t'adressent
n'est ni un moquerie ni une hautaine dérision
ce n'est pas une calme réponse au destin
mais un désir muet de tendresse
aspiration rêveuse de donner
chagrin de ne pas posséder et de ne pas pouvoir donner.


Le sourire que t'offrent les pauvres
représente la sérénité dans la manière de se contenter de peu
flambeau dans l'arcane nuit de la vie
éclipse de moments sombres
déclin des éclairs de la colère et du gémissement
mise en garde éternelle pour les insatisfaits
foi en tout ce qui est Haut et Juste.


Dans le sourire que t'offrent les pauvres
on lit clairement ceci :
"excusez-nous d'être pauvres".


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vendredi 18 juillet 2008

VENISE - La Bautta, la Moretta





Venise est la seule vielle au monde où l'on utilisait des masques non seulement à l'occasion du carnaval mais dans la vie de tous les jours.

La bauta (à l'origine toute blanche) dont le véritable nom est la larve, bauta ou bautta est le nom de tout l'habillement y compris le tricorne, le voile et le manteau. Elle est portée aussi bien par les hommes que pare les femmes.

Sa forme pemet de boire et manger sans ôter le masque, et sa forme fait fonction de petite caisse de résonance permettant de modifier la voix.

Cependant, on ne peut posséder une bautta sans avoir une moretta!

C'est un tout petit masque ovale qui était retenu par les dents, sans aucun lacet permettant de le nouer autour du visage.

Il avait été inventé pour les domestiques afin de les empêcher de bavarder pendant leur travail.
Mais en réalité c'était la maîtresse de maison qui s'en servait lorsque, déguisée en domestique, elle se rendait à des rendez-vous galants. La moretta l'obligeait à ne pas parler du fait de la nécessité de la retenir avec les dents, par conséquent elle ne risquait pas de se faire reconnaître par la voix.














Découvrez Rondò Veneziano!

lundi 14 juillet 2008

AL MUTAMID - POEME A LA MEMOIRE DE SES ENFANTS



AL MUTAMID,
PRINCIPE POETA DELLA SPAGNA MUSULMANA
CON REGGIA A SIVIGLIA

Al-Mùtamid, principe poeta della Spagna musulmana, con reggia a Siviglia.

Apparteneva alla dinastia dei Banu-Abbad e proprio questo principe aveva
invitato l’esitante e timoroso delle onde, alla sua corte, nella quale nel 1078 pervenne il
massimo poeta musulmano siciliano dell’epoca Ibn Hamdìs.

Nel 1091 nella
battaglia contro gli Almoràvidi, Al-Mùtamid perdette i due figli preferiti Al-
Fath e Yazid, oltre al suo regno. Imprigionato, fu condotto ad Aghmat in Marocco in un carcere ove compose per i giovani figli caduti dei versi struggenti :

« Dicono di sopportare con pazienza. Nulla potrà alla pazienza condurmi ;
mai cesserò di piangere tutti i giorni della mia vita.
Due astri sono caduti dal cielo, Al-Fath
e suo fratello Yazid ;il cielo ne ha forse notizia ?

Vediamo ogni notte le stelle in grave cordoglio,
che affranto mostrano il volto, e con loro la luna ;
piangono i due astri di cui m’hanno privato. E dovrei sopportare ?
Non trova scusa per sopportare il mio cuore.
Per sempre piangano le nubi tanta sventura,
chè avrà perdono il pianto sparso senza tregua sui figli.

Su di voi si abbattè la sventura, e in vita io rimango ;
mi si chiama fedele, e sono diventato traditore !
…Con me le sorelle che per voi si struggono, e la madre,
che rinserra nel petto bruciante dolore.
Non v’è pioggia che possa eguagliarne le lagrime,
pur se dà ascolto al rimprovero della pietà.

SEVILLE
Place d'Espagne




Al-Mùtamid, prince et poète de l'Espagne musulmane dont le Royaume est sis a Seville apartenait à la dynastie des Banu-Abbad et c'est ce prince qui avait invité à sa cour le poète Ibn rasiq, auteur de "J'ai demandé à la Terrre" qui avait tant hésité en raison de la terreur du mal de mer et qui reçut également, en 1078, la visite du plus grand poète sicilo musulman de l'époque Ibn Hamdis.

En 1091, lors de la bataillle contre les HALMOHADES, Al-Mùtamid perdit ses deux fils préférés, Al-Fath et Yazid outre son royaume. Emprisonné, il fut conduit à Aghmat, au Maroc où de sa prison il écrivit en leur hommage un poème déchirant :

"On me dit de supporter mon sort avec patience; rien ne pourra m'y conduire; je ne cesserai pas un seul jour de pleurer sur leur sort. Deux astres sont tombés du ciel; Al-Fath et son frère Yazid; le ciel a-t-il de leurs nouvelles ? Nous voyons chaque nuit les étoiles et la lune, pleines de tristesse nous montrer leur visage douloureux; elles pleurent toutes les deux astres dont elles m'ont privé.

"Et je devrais supporter cela ?

"Je ne trouve aucun remède pour supporter la souffrance de mon coeur.

"Que les nuages pleurent sur ce malheur, car leurs pleurs incessants conduisent au pardon de celui qui pleure ses enfants.

"Le malheur s'est abattu sur vous, alors que moi je suis toujours là.

"On me dit fidèle et je ne suis qu'un traître !

"Que me soutiennent les soeurs et la mère qui étreintes par l'angoisse sentent en leur poitrine une brûlure cuisante".

Il n'est pas de pluie qui puisse égaler leurs larmes, même par l'écoute de la piété.

Le mausolée d'Al Mutamid est situé au Sud
de Marrakech en direction
de l'Ourika dans le village d'Aghmat


mardi 8 juillet 2008

MA NOSTALGIE A MOI

STEPHANIE, ma fille


"Et rose elle a vécu ce que vivent les roses
l'espace d'un matin".

Ronsard


SON PARADIS








SES AMIS

GARIP, le chat turc
PONGO, le cocker














lundi 7 juillet 2008

DJUBRAN KHALIL DJUBRAN (جبران خليل جبران,)

BSHARRI (LEBANON)
Sunrise




Djibrane Khalil Djibran, né à Bsharri (Liban) en 1883, décédé en 1931 à New York.

POESIE SUR L'AMOUR DE KHALIL DJIBRANE



Quand l'amour vous fait signe, suivez-le,

Bien que ses chemins soient raides et ardus.

Et quand il vous enveloppe de ses ailes, cédez-lui,

Même si l'épée cachée dans ses pennes vous blesse,

Et quand il vous parle, croyez en lui,

Même si sa voix brise vos rêves comme le vent du nord dévastant un jardin.

Car si l'amour vous couronne, il vous crucifie aussi. Et s'il est pour votre croissance, il est aussi pour votre élagage.

De même qu'il s'élève à votre hauteur pour caresser vos plus tendres branches frémissant dans le soleil,

Il descend jusqu'à vos racines et les secoue de leur adhérence à la terre.

Telles des gerbes de blé, il vous ramasse et vous serre contre lui.

Il vous vanne pour vous dénuder.

Il vous tamise pour vous libérer de votre enveloppe.

Il vous pile jusqu'à la blancheur.

Il vous pétrit jusqu'à vous rendre malléables;

Puis il vous assigne à son feu sacré afin que vous deveniez pain sacré au festin sacré de Dieu.

Tout cela, l'amour vous le fait subir afin que vous connaissiez les secrets de votre coeur et, au travers de cette connaissance, deveniez fragment du coeur de la Vie.

Mais si, pusillanimes, vous ne recherchiez que la paix de l'amour et sa volupté,

Mieux vaudrait pour vous couvrir votre nudité et sortir de l'aire de l'amour,

Pour pénétrer dans le monde sans saisons en lequel vous rirez, mais pas de tout votre rire, et pleurerez, mais pas de toutes vos larmes.

L'amour ne donne que de lui même et ne prend que de lui-même.

L'amour ne possède pas et ne saurait être possédé.

Car l'amour suffit à l'amour.

Lorsque vous aimez, vous ne devriez pas dire : "Dieu est dans mon coeur", mais plutôt : "Je suis dans le coeur de Dieu."

Et ne croyez pas qu'il vous appartienne de diriger le cours de l'amour, car c'est l'amour, s'il vous en juge dignes, qui dirigera le vôtre.

L'amour n'a d'autre désir que de s'accomplir.

Mais si vous aimez et ne pouvez échapper aux désirs, qu'ils soient ceux-ci:

Vous dissoudre et être comme l'eau vive d'un ruisseau chantant sa melopée à la nuit,

Connaître la douleur d'une tendresse excessive,

Recevoir la blessure de votre conception de l'amour,

Perdre votre sang volontiers et avec joie,

Vous réveiller aux aurores, le coeur ailé, et rendre grâces pour une nouvelle journée d'amour,

Vous reposer à l'heure du méridien et méditer l'extase de l'amour,

Revenir à votre foyer le soir, avec gratitude,

Puis vous endormir avec au coeur une prière pour l'être aimé et sur vos lèvres un chant de louange
.
KHALIL DJIBRANE

THE DREAMERS



All men dream: but not equally. Those who dream by night in the dusty recesses of their minds wake in the day to find that it was vanity: but the dreamers of the day are dangerous men, for they may act their dream with open eyes, to make it possible......


T.E. LAWRENCE

(Seven Pillars of Wisdom)



A best seller

MASQUE VENITIEN DE LA REINE GUENIEVRE

 
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